Installation en infirmière libérale : le guide
Plus d’autonomie, une diversité des soins,
une relation privilégiée avec les patients diriez-vous ?
Franchir l’étape de la réflexion est un grand pas pour votre installation en libéral, vous voici maintenant l’instigateur ou l’instigatrice de votre propre projet professionnel. Mais qu’est-ce que l’exercice en libéral ?
Vous organisez votre tournée comme vous le souhaitez en tenant compte des exigences de temps, de durée et d’urgence de soins. Les plages d’horaires peuvent être denses (55h par semaine en moyenne) et demander quelques adaptations selon les demandes de prise en charge.
Dans le cadre de votre exercice en libéral, vous êtes soumis à l’obligation légale de continuité des soins (Art R 4312-12 du Code de la santé publique et présent dans votre code de déontologie). Il est indispensable de vous organiser au mieux si vous souhaitez partir en vacances ou effectuer une formation par exemple. Soit en optant pour le remplacement, ou alors, en vous associant pour obtenir une meilleure flexibilité de vos horaires et jours de travail.
Ils sont diversifiés et vous incitent à progresser tout au long de votre activité. Les formations et spécialisations peuvent alors tenir un rôle majeur dans votre pratique.
Beaucoup plus étroite entre professionnels de santé, vous vous sentez plus impliqué dans la coordination des soins. L’exercice coordonné est porté par la convention nationale des infirmiers libéraux à travers la création d’équipe de soins primaire (ESP), l’intégration d’une maison de santé pluridisciplinaire (MSP) ou d’une communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS).
Avec vos patients, la relation en devient privilégiée. Vous vous immiscez dans leur quotidien quelque fois intime en restant à l’écoute. Le temps d’un soin, les discussions et les confidences se laissent porter toujours avec bienveillance.
Vous devenez votre propre chef d’entreprise. Cela signifie non seulement la maitrise de vos compétences métier, mais aussi la gestion administrative qui en découle. Elle nécessite une organisation non négligeable dans votre planning (temps dédié pour cela) de façon à garantir la pérennité de votre activité.
Votre éditeur de logiciels de gestion (VEGA) et les associations de gestion agrées pour votre comptabilité (AGA) vous proposent des formations pour vous familiariser avec les outils mis à votre disposition. Profitez-en pour acquérir toutes les bases dès le départ !
Il est important de bien s’entourer tout au long de votre activité professionnelle. Pour sortir de la solitude liée à une tournée, rien de mieux que d’accueillir de temps à autres des stagiaires pour partager votre expérience. S’associer à un confrère ou une consœur pour aussi dynamiser votre activité. Entourez-vous, échangez vos expériences lors de réunions d’informations réglementaires ou syndicales, ou encore, à l‘occasion de formations, gardez contact : votre vie sociale professionnelle est primordiale !
L’exercice en libéral demande rigueur et organisation. Bien se préparer, c’est l’assurance de concrétiser votre projet avec sérénité.
Les pré-requis pour votre installation
Les conditions d’installation en libéral
- Être titulaire du Diplôme d’Etat infirmier obtenu en France, Suisse ou dans un autre état membre de la Communauté Européenne.
- Justifier d’une expérience professionnelle dans les 6 dernières années précédant la demande d’installation :
Pour devenir remplaçant
18 mois (soit 2400 heures)
dans un service de soins généraux
Pour devenir titulaire
24 mois (soit 3200 heures)
dans un service de soins généraux
ou
18 mois (soit 2400 heures) dans un service de soins généraux
+ 24 mois de remplacement d’un infirmier libéral conventionné
Service de soins généraux = hôpital ou clinique (service organisé sous la responsabilité d’une infirmière cadre ou d’un médecin), centres de santé, SSIAD, etc…
Les démarches administratives
Indispensables même si elles peuvent paraître fastidieuses, les démarches administratives permettent ainsi de concrétiser votre projet et de prendre conscience de votre rôle de « chef d’entreprise ».
Découvrons les organismes auprès desquels vous devez effectuer vos démarches obligatoires et facultatives :
Démarches Obligatoires
- Assurance
R.C.P
L’Agence Régionale de la Santé A.R.S
https://www.ars.sante.fr/
Elle est en charge de l’enregistrement de votre diplôme, mais également de mettre à jour votre situation à chaque changement d’activité : remplacement, création de cabinet libéral, association avec un(e) collaborateur(trice), salariat. L’A.R.S. vous délivrera votre numéro ADELI requis lors de l’enregistrement auprès de l’Ordre Infirmier.
L’Ordre Infirmier
https://www.ordre-infirmiers.fr/
Vous êtes normalement déjà inscrit(e) car c’est obligatoire, si ce n’est pas le cas, vous disposez de 3 mois de délai pour que votre inscription soit confirmée. Pour chaque remplacement effectué ou changement d’exercice, vous devrez en avertir l’Ordre Infirmier.
La C.P.A.M
Celle de votre lieu d’exercice, ou celle de votre domicile si vous souhaitez effectuer uniquement des remplacements. Vous effectuerez votre demande de Carte Professionnelle de Santé C.P.S. auprès d’elle et signerez votre conventionnement.
Rapprochez-vous des Conseillers Informatique Services qui sont disponibles pour vous accompagner dans votre installation en libéral, mais également pour vous fournir toutes les informations sur votre convention, la nomenclature et les règles d’exercice.
C’est auprès d’elle que vous pourrez obtenir votre relevé S.N.I.R. notamment (Système National Inter-Régimes) qui correspond au montant des honoraires versées par la CPAM pour l’année écoulée.
La Caisse de retraite CARPIMKO
(Caisse Autonome de Retraite et de Prévoyance des Infirmiers, Masseurs Kinésithérapeutes, pédicures-podologues, Orthophonistes et orthoptistes)
https://www.carpimko.com/Editorial
Vous disposez d’un délai de 30 jours à partir du début de votre activité pour vous inscrire.
! A savoir : En cas de maladie la CARPIMKO impose 90 jours de carence, il est donc nécessaire de souscrire à des couvertures complémentaires qui vous garantirons des indemnités compensatoires moins contraignantes.
L’U.R.S.S.A.F
Union de Recouvrement des cotisations de Sécurité Sociale et d’Allocations Familiales – https://www.cfe.urssaf.fr
Signalez-vous dans les 8 jours dès le 1er jour de votre activité.
L’assurance R.C.P
Responsabilité Civile et Professionnelle
Un infirmier ou une infirmière libérale est responsable civilement et pénalement des actes qu’ils effectuent. La R.C.P vous couvre donc dans le cadre de votre activité et sur le plan juridique. Elle est légale et obligatoire. Adressez-vous aux compagnies d’assurance ou aux banques en soumettant des demandes de devis. Interrogez vos confrères et consœurs, contrôlez bien tous les services (même complémentaires) et conditions proposées dans le contrat avant de signer.
Votre éditeur de logiciel de gestion
Il est indispensable dans votre activité, car il vous assure une organisation administrative sûre et règlementée. Il vous sert avant tout, à facturer vos soins et à transmettre vos factures auprès des organismes payeurs (CPAM et Mutuelles) ou encore, à gérer toutes les données de vos patients afin d’optimiser la gestion de votre activité.
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D.A.S.R.I
Préparer le traitement de vos Déchets d’Activité de Soins à Risque Infectieux en faisant appel à une société spécialisée dans la charge de la collecte, du transport et de l’élimination de ces déchets (signature d’une convention). Ou alors, vous décidez vous-même de stocker, de vous déplacer et d’éliminer ces déchets auprès d’une société spécialisée. Ceci est un « apport volontaire » soumis à une règlementation stricte. Il est obligatoire d’assurer le tri et la traçabilité de vos déchets.
RGPD
Applicable depuis le 25/05/2018, le Règlement Général sur la Protection des Données impose à « chaque personne amenée à traiter des données personnelles, et plus particulièrement des données sensibles comme les données de santé, en est responsable sans qu’aucune déclaration ou autorisation préalable de soit nécessaire »
- informations personnelles relatives aux patients
- handicap ou pathologie
- examens ou tests d’une partie de corps ou substance
- informations personnelles du personnel (collaborateur, assistant, remplaçant)
Tenir un registre d’activité (art.30 du RGPD)
- Recenser le traitement des données
- Vue d’ensemble des opérations effectuées avec les données personnelles des patients
- À conserver en interne au format papier ou électronique.
Exemple téléchargeable sur le site de la CNIL.
Pour une activité en structure (au moins 3 infirmières) de type MSP, CPTS, ESP, il faut désigner un DPD (délégué à la protection des données) ou DPO (data protection officer) qui sera en charge de la conformité réglementaire en matière de protection des données à caractère personnel.
-> les contrôles CNIL seront plus fréquents à l’avenir.
Démarches Facultatives
-
A.V.A.T
-
Prévoyance
Complémentaire
Compte bancaire
Il est recommandé d’ouvrir un compte bancaire dédié à vos dépenses et recettes professionnelles. Dans le cadre de votre activité professionnelle, il est essentiel de distinguer vos dépenses relatives à votre exercice libéral de vos dépenses personnelles.
L’A.G.A
Association de Gestion Agréée
Son rôle est avant tout d’établir et de vérifier vos déclarations de revenus auprès de l’administration fiscale. Elle vous accompagne dans la gestion comptable et fiscale de votre entreprise tout au long de votre activité.
Il en existe plusieurs : à vous de prospecter sur Internet, mais également auprès de vos confrères et consœurs IDEL pour trouver celle qui vous convient.
A partir de 2023, la majoration de 25% du bénéfice pour non-adhésion à une AGA est supprimée.
L’A.V.A.T
Assurance Volontaire Accident du Travail
Si vous ne souscrivez pas à cette assurance auprès de la CPAM, vous ne serez pas couvert en cas d’accident du travail. Elle peut également être souscrite auprès d’organisme d’assurance : assurez-vous des délais d’indemnisation et du montant prévus par le contrat correspondent à vos exigences financières.
Une prévoyance complémentaire
et autres produits d’assurances privées : Loi Madelin.
Grâce à cette loi, ces produits d’assurances sont déductibles du revenu imposable. Ils sont soumis cependant à des règles de plafonnage et de limitation de besoins connus des prestataires proposant ces services. Renseignez-vous auprès d’eux. Elle vous couvre en cas de maladie et/ou étend vos indemnités de bases.
Pensez aussi à assurer votre matériel, vos locaux et votre véhicule professionnels !
Les choix pour son cabinet
Bien réfléchir au lieu de votre installation : pour combien de temps souhaiteriez-vous rester dans ce secteur ? Si vous effectuez un remplacement au départ : y a-t-il une clause de non-concurrence dans le contrat avec le ou la titulaire qui m’empêcherait de vous y installer ensuite ? Est-ce que cette région ou cette ville est adaptée à votre vie personnelle ? Devrez-vous déménager ou changer de cabinet un jour ? Des questions qu’il vous faut vous poser afin de pouvoir anticiper tout changement dans votre activité qui demandera des démarches administratives parfois contraignantes à gérer.
Faites un état des lieux sur les soins déjà pris en charge par des établissements de santé ou services d’hospitalisation à domicile qui pourraient avoir une influence sur votre activité ? (SSIAD, MSP, HAD, CPTS, etc..). A vous de décider si vous souhaitez collaborer (après signature d’une convention ou contrat) avec ces organismes.
Les laboratoires sont-ils nombreux ? Renseignez-vous sur les projets de santé qui peuvent être envisagés ou en cours de réalisation par la mairie ou la région (type CPTS, MSP par exemple). Que pensez-vous pouvoir apporter et adhérez-vous à ce programme ?
Il est possible soit de passer par un financement personnel soit par un financement complémentaire ou total via une banque le plus souvent. Renseignez-vous auprès d’IDEL sur Internet, sur les réseaux sociaux (ou associations), ou auprès de collègues déjà installés pour connaitre les possibilités et les conseils sur les prêts à envisager. Contactez plusieurs organismes pour avoir différentes propositions.
Le crédit participatif peut également être sollicité pour un emprunt, renseignez-vous sur Internet sur les plateformes dédiées.
Les aides pour votre installation ou le lancement de votre activité sont nombreuses : ACCRE, NACRE, Garantie Egalité Femmes, Zones géographiques de type ZFU ou ZUS…
Il est obligatoire pour un professionnel de santé de tenir ses comptes à jour de façon à suivre la progression de son activité mais également d’agir en cas de difficulté. Le régime de comptabilité dite « BNC » (bénéfices non commerciaux) est le plus utilisé et adapté aux activités professionnelles individuelles. La gestion comptable repose essentiellement sur la saisie des recettes et dépenses, tout en tenant compte des éléments d’emprunts, de crédits et d’amortissements. En début d’activité, il est fortement conseillé de faire appel à un expert-comptable pour vous concentrer sur les soins et vos patients. Renseignez-vous auprès d’IDEL autour de chez vous pour connaître ceux maîtrisant les aspects de votre métier de façon à pouvoir poser des questions spécifiques en cas de besoin.
Il est essentiel d’anticiper. La 1ère année, vous devrez payer des charges obligatoires pour votre activité (URSAFF, AGA, CARPIMKO, assurances, prévoyance, loyer, équipement, complémentaire santé, etc..). La 2ème année les montants de charges seront ajustés en fonction de votre chiffre d’affaires. Il est conseillé de mettre 50% de vos revenus de côté pour pouvoir les honorer et ainsi éviter les indus. Ces charges peuvent s’estimer à environ de 1400€ par mois à 1600€ : attention il ne s’agit que d’une estimation ! Elle peut varier en fonction de vos besoins en équipement du cabinet, automobile, prévoyance, RCP, mutuelle, etc.
- Remplaçant
- Expérience professionnelle de 18 mois (2400h) dans un établissement de soins (service de soins généraux) dans les six dernières années.
- Pas de feuilles de soins, pas de lien de subordination avec l’IDEL remplacé
- Perçoit une rétrocession d’honoraires.
- Contrat à signer avec le ou la titulaire : attention à la clause de non-concurrence à préciser ainsi que les versements des honoraires.
Conseil : vous pouvez cumuler votre activité hospitalière et libéral avec l’accord de votre direction vous permettant d’obtenir une autorisation de cumul. Attention, si votre activité est à mi-temps, évaluez la rentabilité vis-à-vis des charges à payer forfaitaires la 1ère année, il faut une demande en soins significative pour ne pas perdre de l’argent.
- Collaborateur
- Expérience professionnelle de 24 mois (3500h) dans un établissement de soins (service de soins généraux) dans les six dernières années.
- A ses propres feuilles de soins, sa CPS pour facturer et télétransmettre.
- Perçoit directement les remboursements des soins et règle une redevance au titulaire (utilisation cabinet, matériel, etc.).
- Contrat : préciser la participation aux frais du cabinet (redevance).
Conseil : 6 mois d’exercice en Hôpital = 2 ans en tant que remplaçante, il est conseillé d’effectuer les 24 mois en hôpital dès le départ pour gagner du temps et pouvoir collaborer ou s’associer en libéral ensuite.
- Associé
- Expérience professionnelle de 24 mois (3500h) dans un établissement de soins (service de soins diversifié) dans les six dernières années.
- A ses propres feuilles de soins, sa CPS pour facturer et télétransmettre.
- Perçoit directement les remboursements des soins.
- Titulaire de son cabinet, c’est la seule personne décisionnaire de la gestion de son cabinet. Contrat si plusieurs associés.
Zone « sur-dotée »
- L’installation autorisée uniquement si une infirmière libérale cesse son activité et libère sa place.
Zone « très sous-dotée »
- Les aides financières (contrat incitatif, avantages URSSAF, exonération d’impôts, aide de la collectivité) incitent à l’installation et favorisent le maintien de l’exercice libéral sous convention.
Autres zones
- Aucune condition particulière à ce jour.
Il est indispensable de respecter la mise aux normes de votre local professionnel pour l’accès aux personnes à mobilité réduite et l’accueil de vos patients en appliquant les consignes d’hygiène mais aussi de confidentialité.
Louer ou acheter son cabinet ont des avantages et inconvénients : renseignez-vous auprès de votre expert-comptable afin de faire le choix le plus adapté à votre situation. Il peut aussi se trouver chez vous, mais il est obligatoire de respecter les normes et obligations légales.
L’équipement obligatoire :
- Extincteur (contrôlé chaque année) et alarme anti-incendie
- Un accès à l’eau
- Salle d’attente avec un accès aux personnes à mobilité réduite
- Affichage réglementaire : conventionnement, tarifs, RGPD, interdiction de fumer dans les locaux
- Normes électriques des établissements recevant du public de 5°
L’équipement facultatif :
- Sanitaires
- Solution hydroalcoolique avec essui main
- Tampons, compresses, set de pansements, matériel à usage unique (seringues, gants stériles), Sérum physiologique, Bétadine, Biseptine…
- Table d’examen
- Rangements verrouillés (respect des normes RGPD notamment pour les dossiers de soins des patients)
- Chariot de soins, poubelle à pédale, pèse-personne et pied à perfusion
- Ordinateur et imprimante/numériseur
- Bureau de travail
- Ordonnancier
- Tampon professionnel
- Cartes de visite
Se faire connaître
La loi n’autorise pas les IDEL à faire de la publicité pour leur activité, cependant il existe plusieurs moyens de se faire connaître :
- Publication autorisée (deux insertions consécutives espacés d’une à deux semaines) sur le journal local
- Inscription standard aux Pages Jaunes (sans aucune option complémentaire permettant de se placer au-dessus d’un autre professionnel de santé)
- Déposer une carte visite (et une seule) auprès des professionnels de santé du secteur (pharmaciens, médecin, masseurs-kinésithérapeutes, orthophonistes, laboratoires, etc…)
Facturation et télétransmission
Connaître son environnement professionnel
La formation professionnelle
DPC
Il s’agit du Développement Professionnel Continu. L’agence nationale du DPC pilote le DPC et gère son financement pour tous les professionnels de santé exerçant sur le territoire français. C’est un dispositif de formation réglementé et obligatoire pour chaque professionnel de santé (créé par la Loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires (HPST) de 2009 et effectif depuis le 01/01/2013). Les formations sont indispensables pour « garantir la qualité des soins et la sécurité du patient » (Art R4312-46 du code de la santé publique)
L’inscription s’effectue sur le site Internet https://www.agencedpc.fr/ : la formation est triennale.
– indemnisation pour perte de ressources : plafond de 2 jours de formation. (Condition d’exercer au minimum 50% en libéral). Cette indemnisation comprend de dédommagement pour perte de revenu + frais de déplacement + logement et repas du soir.
FIF-PL
C’est le Fond Interprofessionnels de Formation pour Professionnels Libéraux. En tant qu’IDEL vous cotisez chaque année (via l’URSAFF) à cet organisme. Il établit chaque année un plan de formation avec des thèmes spécifiques : NGAP, gestion cabinet, prescription infirmière, gestion du stress entre autres.
• Seul le coût pédagogique est pris en en charge. Pour le reste à charge sachez que vous pouvez les passer en frais professionnels dans le cadre de votre activité.
Fortement recommandée pour se former sur « l’installation en libéral » et la « NGAP ».
Liens témoignages, vidéos et guides utiles
Il existe plusieurs livres sur le métier de l’infirmière pouvant vous aider et vous guider dans votre installation en libéral.
Livres recommandés :
– « Mémo-guide de l’infirmier libéral » aux éditions ELSEVIER MASSON (Nathalie Petit, Abdel Iazza, Nadine Hesnart)
– « L’infirmière libérale et son organisation comptable » aux éditions LAMARRE (Muriel Caronne)
Sommaire
Introduction
Pré-requis
Démarches administratives
Choix du cabinet
Se faire connaître
Facturation / télétransmission
Environnement professionnel
La formation professionnelle
Autres